
Humant l'air des quatre saisons
Odeurs de thym et de bruyère
Sous tes pattes fraîches légères
S'élevaient comme une oraison
Toi le loup sauvage
Tu vivais digne et solitaire
Animal doué de raison
J'écris ce jour anniversaire
Où tu reposes sous la terre
A deux pas de notre maison
Oural ouralou
A la place des rois qui règnent
Rien qu'en posant leurs yeux dessus
Il faut se méfier du paraître
De nous deux qui était le maître
Nous ne l'avons jamais bien su
Tu vécus la vie sauvage près de moi
La nuit sur notre montagne
Près de mon feu et de ma cabane
Et cette vie sauvage qui fût la mienne
Il me semble que tu l'entraînes
A la semelle de tes souliers
Oural ouralou
Voir ceux qu'on aime disparaître
C'est ce qui fait vieillir trop tôt
Au paradis des Loup peut-être
Ton long museau à la fenêtre
Tu nous accueilleras bientôt
Au triple galop caracole
Je vois tes pattes qui s'envolent
Chevauchant l'herbe et les nuées
Le vent siffle dans ton pelage
Vole vole mon loup sauvage
Comme au temps des vertes années
Oural ouralou
Athanalya, Posté le mercredi 18 avril 2018 03:51
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